A à peine 1h30 de vol de Paris, en Europe, se trouve un véritable paradis fiscal pour écrivains, peintres, musiciens, bref tous ceux dont les revenus sont des droits d’auteur, propice a la création de sociétés offshore et utiliser les services offshore.
Cette juridiction est l’Irlande, et elle offre la particularité d’exempter de tout impôts les revenus d’activité issus d’œuvres culturelles ou artistiques.
La seule condition, d’y passer 183 jours par an, du moins la première année. Et pourquoi pas, créer une société en Irlande. Des exemptions sont ensuite possibles, comme en France, histoire de permettre aux stars du rock de faire malgré tout leurs tournées mondiales.
Les écrivains, plus sédentaires par définition, ont moins de difficultés à se soumettre à cette contrainte.
Certains français, comme l’académicien Michel Déon, amoureux du pays, source d’inspiration de son œuvre la plus connue, « Un taxi mauve » s’y sont installés dès les années 1950, bien avant la mise en place de cet incitant fiscal.
La richesse culturelle et la beauté des paysages peuvent en effet inspirer tout à fait légitimement un artiste.
Pour d’autres, en revanche, comme l’auteur à succès Michel Houellebecq, qui fut pendant plus de dix ans résident fiscal irlandais, la cause fiscale est nettement plus probable.
Par contre, et bien que les lacs du Connemmara aient largement contribué à sa fortune, pas de trace de Michel Sardou, résidant en Normandie.
A coté de cela, l’Irlande a aussi mis en œuvre des mesures pour attirer les entreprises, en mettant en place une législation très favorable.
En effet, les bénéfices commerciaux n’y sont taxés à 12,5%, avec en plus un délai de franchise de trois ans lors duquel aucun impôt n’est perçu.
Attention toutefois, seuls les revenus commerciaux sont concernés, les revenus passifs de type dividendes sont non seulement taxés, mais encore au taux non négligeable de 25%.
Si donc vous ambitionnez d’écrire un best seller, ou si vous venez de signer un contrat avec une maison de disques, et que vous aimez les paysages verts, vous y êtes.
En plus de la fiscalité, le cadre de vie et l’atmosphère générale en valent la peine.