S’assurer quand on est expatrié

L’un des problèmes auquel peut être confronté le voyageur perpétuel, voire l’exilé fiscal qui ne dispose pas de revenus du travail, est de disposer d’une assurance maladie performante.

En effet, usuellement, celle-ci s’obtient soit par le biais d’un emploi salarié ou non, générateur de charges, ou par le biais d’un régime de revenus de remplacement, de type retraite.

Or, par définition, ni le voyageur perpétuel, ni celui qui vit de son patrimoine ne sont dans des cas d’assujettissement obligatoire à un quelconque régime social.

Ils peuvent donc s’en trouver démunis, ce qui est tout de même de nature à poser quelques problèmes : sauf à disposer d’une fortune conséquente, il est risqué de s’assurer soi-même, du moins pour le gros risque (hospitalier et chirurgical) ; ce peut en revanche être une option pour la médecine de ville.

Dès lors, plusieurs solutions sont possibles.

L’une d’elles est de constituer une société dans une juridiction où les charges sociales sont basses, et d’en percevoir des revenus soumis à cotisations dans ladite juridiction.

Au sein de l’Union européenne, la Bulgarie, où les cotisations sont plafonnées, quel que soit le salaire perçu, à 330€ par mois, peut être une solution efficace.

L’inconvénient est que cela peut conduire à devenir résident dans ladite juridiction.

Pour l’exilé fiscal, dont le lieu de résidence a une convention avec le pays en question, ce n’est pas un risque effectif, mais pour le voyageur perpétuel, cela lui créé une sujétion à une administration fiscale.

L’affiliation volontaire à la Sécurité Sociale française est possible pour tout français, mais la cotisation étant assise sur le revenu global, il s’agit a minima de dévoiler à une administration des éléments privés, sans compter que la note peut vite monter.

A mon sens, la meilleure solution est de souscrire à une assurance au premier euro auprès d’une société privée.

Plusieurs options sont disponibles, suivant le niveau de garantie souhaitée, complète ou bien limitée au gros risque.

Parmi les options possibles, citons le plan H de l’assureur belge DKV, ou le précurseur en la matière, le courtier britannique Amariz.

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