Les plages mauriciennes sont parmi les plus belles au monde, le climat y est très agréable (enfin méfiez vous, il pleut souvent et beaucoup au centre, la région de Curepipe en particulier) et elle est très largement francophone.
Trois bonnes raisons pour s’intéresser à l’une des perles de l’Océan Indien.
Mais poser sa serviette sur le sable de la Pointe aux Canonniers ou du Trou aux Biches a un prix et n’est pas si simple, si du moins vous voulez y résider au delà du visa de tourisme de six mois donné de manière quasi automatique aux touristes.
Il faudra tout d’abord obtenir une autorisation de résidence fiscale, laquelle est soumise à conditions :
Soit votre société génère un chiffre d’affaires supérieur à 4 millions de roupies (soit environ 160,000 Euros) par an dans le pays, soit vous avez un emploi salarié avec un salaire supérieur à 45,000 MUR (1700 Euros) soit un revenu d’activité indépendante de plus de 600,000 MUR par an (23,000 EUR).
L’une des solutions est alors la création d’abord une entreprise mauricienne et de son compte bancaire, de préférence une GBL2 si vous ne travaillez pas du tout avec le marché local, ou si vous voulez bénéficier des traités fiscaux de la juridiction une GBL1 (mais attention, il vous faudra deux directeurs locaux, et les experts comptables locaux ne sont pas spécialisés dans la modération de leurs honoraires pour leurs services) a éviter pour du commerce avec la France.
La GBL2 ne paye aucune taxe, mais peut vous salarier
En tant que salarié d’une GBL1 ou d’une GBL2, et à condition d’atteindre les seuils de rémunération, vous pourrez non seulement bénéficier d’un permis de travail et résidence, mais aussi d’un impôt sur le revenu à taux réduit de 50%.
Le taux normal sur les sociétés est de 15%, et porte sur le revenu mondial, mais néanmoins le revenu étranger par exemple français, qui n’est pas rapatrié dans la juridiction est exempté.
Il ne restera plus ensuite qu’à effectuer un dépôt de garantie, qui varie selon les situations entre 100 et 1500 Euros.
L’acquisition d’un bien immobilier reste néanmoins soumis à autorisation , sauf dans quelques développements immobiliers spécifiques qui disposent d’une telle autorisation pour l’ensemble de leurs constructions.
Bonjour. J’essaie de comprendre un peu tout ce qui est mis ici et là pour profiter de la création offshore et de l’exil, mais là je suis perdu sur les derniers chiffres de l’article.
« impôt sur le revenu…50% » et un peu plus loin « taux 15% »
ça signifie quoi exactement ?
au final le taux est de 7.5%, ou je comprends de travers ?