Parmi les endroits où il est possible d’obtenir la résidence assez facilement et qui ignore jusqu’au concept d’impôts figure Dubaï et d’une manière générale les Émirats Arabes Unis. Cette solution s’adresse tout particulièrement aux personnes qui ont une activité professionnelle, qu’elle soit de conseil ou de commerce.
Le moyen d’obtenir une résidence est de créer une société offshore dubai ou dans l’une des Free Zones des Émirats ; il en existe une quarantaine, certaines spécialisées, comme le Diamond Center ou Media City, d’autres ouvertes à toutes les activités comme la plus célèbre Jebel Ali ou Jumeirah.
Chaque free zone a ses propres règles, en particulier en matière de capital initial à déposer : certaines sont accessibles dès 15 à 20.000 USD, d’autres vont exiger un demi million. De même la licence free zone est de coût très variable : de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an, suivant la free zone et l’ampleur de l’activité.
Dans toutes cependant, vous pourrez être seul maître à bord, et n’aurez pas besoin de sponsor local, comme pour une société résidente, ou comme dans les États voisins comme le Qatar.
Dans tous les cas, il vous faudra montrer patte blanche : les services de l’immigration vérifient les candidats et donnent une pré-autorisation. Celle-ci est assez simple à obtenir pour des Français, s’ils disposent de la preuve de fonds requise ; un diplôme ou une expérience dans le domaine d’activité envisagé, sans être obligatoire, peut aider.
Une fois la société en free zone constituée, des visas de résident sont de droit, en nombre proportionnel à la surface de bureaux louée. L’avantage est qu’aucune durée annuelle de présence du territoire n’est requise ; par contre, la société devra avoir une activité réelle, pas question de se contenter d’une coquille vide.
Reste ensuite à s’acclimater à la chaleur, qui peut être écrasante, mais aussi au mode de vie local…à ces conditions, vous profiterez d’une résidence fiscale dans un pays qui ne prélève aucun impôt ni sur les sociétés ni sur les personnes physiques.